La gestion de la dette : A partir de 1983 , lorsque le pays connaît la crise de la dette, il sera obliger de se soumettre au FMI et au programme d’ajustement d’ajustement structurel (PAS) aec ses cons!quences catastrop"iques#
Priatisation des entreprises publiques et lib!ralisation $ marc"e %orc!e de pratiquement tous les secteurs de l’actiit! !conomique, et donc un d!sengagement continu et rapide de l’&tat, ayant conduit $ la crise sociale ' !duction du d!%icit budg!taire par la baisse des d!penses publiques consacr!es au secteurs sociau (sant!, !ducation, emploi''')' *!aluation de la monnaie nationale $ plusieurs reprises, pour encourager les eportations et donc l’entr!e de deises, a%in de pouoir payer les serices de la dette' !duction, oire annulation des subentions du pri des mati+res de premi+re n!cessit! (application de la libert! des pri)' ib!ralisation du commerce et!rieur et r!%orme du syst+me bancaire a%in d’attirer les capitau !trangers' !%orme %iscale, notamment $ traers l’!largissement de l’assiette d’imposition et de l’!l!ation du tau de -.A' Dès le début des années 1990, on a opter pour d’autres politiques non moins contraignantes # - La politique de rééchelonneent de la dette , qui a permis de relier daantage le MA/0 au FMI, ce qui lui a permis encore une %ois de demander une nouelle restructuration de l’!conomie nationale selon les int!r1ts du capital imp!rialiste' - La politique de gestion acti!e de la dette , mat!rialis!e par le passage du tau d’int!r1t %lottant au tau d’int!r1t %ie, mais surtout par la conersion de la dette en inestissement' /p!ration qui a port! entre 2334 et 5667 sur un montant de 76 milliards de dir"ams (*8)' &lle a !t! surtout e%%ectu!e aupr+s des pays comme la France, l’&spagne, l’Italie et le 9o:e;t' &n 2334, la France a conerti en inestissement au Maroc un milliard de FF' Aec plus de <= milliards de *8 de dette marocaine eners la France $ l’!poque, ce montant paraît toute%ois d!risoire' la baisse de la dette e"térieure au détrient de l#intérieure :
&n 2333, elle a aussit>t proc!d! $ l’all!gement de l’endettement et!rieur, mais au d!triment de l’endettement int!rieur' 8ormis l’e%%et d’!iction que produit ce
reirement ers la dette int!rieure, les r!percussions seront par la suite n!gaties sur la croissance !conomique et l’emploi' ?uoique la dette et!rieure ait sensiblement diminu!, en contrepartie la dette int!rieure a augment! en %l+c"e' &lle s’est accrue de <6@ entre 5666 et 566<, pour atteindre en 5667 pr+s de =7 milliards de *8' a part de la dette int!rieure dans l’encours de l’endettement du -r!sor public a atteint, en %in 5667, 3@ et se c"i%%re $ 57B,7 milliards de dir"ams' es c"arges de la dette interne accaparent, $ elles seules, plus de B6@ de la totalit! des c"arges de la dette publique qui s’!l+e $ 2,< milliards de dir"ams, selon les c"i%%res o%%iciels' e tau de l’endettement int!rieur a !t! estim! en 5667 $ 74'2@ du PIC, alors qu’il !tait $ l’ordre de =5'5@ en 5666 et seulement '7@ en 2347'
0onclusion # e recours ecessi% $ l’endettement int!rieur se justi%ie, en partie, par le coDt plus !le! de l’endettement et!rieur ayant atteint par%ois le tau de 2B@' -oujours estEil que son !olution deient de plus en plus inqui!tante, u la conjoncture !conomique actuelle d!%aorable, due notamment au renc"!rissement de la %acture !nerg!tique suite $ la %lamb!e du pri du p!trole' Il y a donc le risque d’un creusement du d!%icit budg!taire et, partant, le recours $ daantage d’emprunts internes' ’endettement int!rieur est en passe de deenir un %ardeau pour les %inances de l’&tat'